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COMMUNIQUÉ du Collectif Rochefort Vivant

Rochefort : une artificialisation des sols à contresens du changement climatique

Bras de fer pour l'Environnement

Depuis le 6 juillet 2020, le Collectif Rochefort Vivant tente d'évoquer sereinement le Plan Local d'Urbanisme et ses projets associés. Sollicité de nouveau, le maire a consenti une rencontre, mardi 1er décembre 2020 de 16h30 à 18h.

Autour de la table : Françoise COUTANT (Vice-Présidente Climat et Transition Énergétique Région Nouvelle-Aquitaine), Hervé BLANCHÉ (Maire de Rochefort), Thierry LESAUVAGE (Conseiller délégué à l'urbanisme et au droit du sol) et, pour le Collectif Rochefort Vivant : Daniel SIRGUEY (PRA'), Jean-Pierre LARTIGE (EELV) et Pierre MACHEFERT (La Confédération Paysanne).

Un projet d’un autre âge

Le projet d’urbanisation de la Casse aux Prêtres ne date pas d’hier et concerne 14,5 hectares de terres agricoles, entre la rue des 4 Ânes et la rue de la Casse aux Prêtres.

Désormais, la vente de ces terres autorise la réalisation d’un tronçon routier et d’un nouveau giratoire, entre le rond-point Grand Bel-Air et l’avenue du 8 Mai 1945.

La réalisation de cette route départementale attendue a ouvert d’autres perspectives. Séduite par les propositions du lotisseur Acanthe, la municipalité a, avec le nouveau PLU, renforcé les possibilités d’urbanisation et autorisé le lancement des travaux.

Ceux-ci consistent à bétonner les terres agricoles :

  • au milieu, pour y construire 68 logements (permis d’aménager accordé le 29 septembre),

  • au nord, pour y installer des concessions automobiles,

  • et au sud, pour y construire jusqu’à 132 logements.

Une précipitation qui condamne l’environnement

Mais tous ces projets, parfois anciens, arrivent à une période où les conditions climatiques et sociales ont radicalement changé, sans pour autant avoir été prises en compte. En effet, le changement climatique s’accélère et impose de conserver des terres perméables et de créer des îlots de fraîcheur. Parmi les 146 propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, figure la lutte contre l’artificialisation des sols et le gel des zones commerciales. D’autant que dans un référé daté du 28 juillet, la Cour des comptes alerte le gouvernement sur la poursuite de l'artificialisation des sols au détriment de l'agriculture et formule des recommandations permettant de « mieux maîtriser et réguler l'évolution du foncier agricole ». Dans sa réponse, le Premier Ministre Jean Castex indique notamment qu'il sera « particulièrement attentif » à la mise en place prévue d'un observatoire de l’artificialisation. Il a d’ailleurs adressé le 24 août dernier une circulaire aux Préfets pour « freiner l’artificialisation brute ».

La Confédération Paysanne, et la profession agricole dans son ensemble, sont très préoccupées par la consommation des espaces agricoles et naturels en matière d’urbanisation (l’équivalent de la surface d’un département tous les dix ans).


Le Collectif Rochefort Vivant l’a rappelé à la municipalité.


Malgré tout, celle-ci s’obstine à vouloir bétonner des surfaces agricoles et méprise les questions environnementales ou climatiques, dont elle n’a que faire. Toutes les propositions alternatives du Collectif Rochefort Vivant ont été rejetées. Pour la municipalité, il s’agit d’une opération immobilière engagée bien avant la révision du PLU, et qui doit aboutir coûte que coûte, au détriment même de l’avenir des Rochefortais·es.


Le Collectif Rochefort Vivant condamne cette attitude irresponsable.


Durant l’entretien et à plusieurs reprises, le Collectif Rochefort Vivant a demandé d’accorder aux Rochefortais·es une place dans la concertation. Mais il constate que cette pratique démocratique ne correspond pas au mode de fonctionnement de l’équipe municipale en place.


À l’issue de l’entretien, la lettre ci-jointe a été remise au Maire de Rochefort. Elle ouvre sur un futur désirable.

Le Collectif est convaincu que l’avenir de Rochefort passe par la préservation de la vie et non par sa minéralisation, voire sa destruction. Tel n’est pas l’avis de la municipalité.

Contact : Daniel SIRGUEY (05 46 99 46 13 – 06 71 03 56 55)

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