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Les HAP, peut-on y échapper ?


Les HAP sont des hydrocarbures aromatiques polycycliques (comme le pyrène, le benzopyrène...).

Très toxiques, ils sont présents dans tous les milieux environnementaux.


Depuis 1976, les HAP font partie de la liste des polluants prioritaires de l’agence de protection de l'environnement des États-Unis. Aujourd’hui, ils font également partie de la liste de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de celle de l'Union européenne. Ils sont aussi répertoriés en tant que polluants organiques persistants (POP)* dans le protocole d'Aarhus.


Avant l’utilisation du charbon, du pétrole et du gaz naturel comme sources d’énergie, la production d'HAP était principalement due à des phénomènes naturels, tels que le volcanisme, les feux de forêts et de prairies. Aujourd’hui, la source majeure d'HAP dans l’environnement provient des émissions domestiques et industrielles.


En effet, les HAP sont générés par des processus de combustion incomplète de la matière organique à haute température. Les mécanismes mis en jeu lors de leur formation font intervenir la production de radicaux libres par pyrolyse à haute température (≥ 500 °C) de la matière fossile (dont les matières organiques) dans des conditions déficientes en oxygène.


En France, les HAP proviennent à près de 70 % du chauffage domestique, mais aussi des transports routiers, de la production industrielle (aciéries, alumineries, cimenteries…), de la production d’énergie (centrales électriques fonctionnant aux hydrocarbures) et des incinérateurs.

Pour y échapper, il conviendrait d'isoler les logements, de privilégier le transport ferroviaire et de réduire drastiquement notre consommation et nos déchets.


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* Les polluants organiques persistants (POP) sont définis par les propriétés suivantes :

  • toxicité : ils présentent un ou plusieurs impacts nuisibles prouvés sur la santé humaine et l'environnement ;

  • persistance dans l'environnement : ils résistent aux dégradations biologiques naturelles ;

  • bioaccumulation : inhalés ou ingérés, ils s'accumulent dans les tissus vivants (cerveau, foie, tissu adipeux).

  • transport longue distance : de par leurs propriétés de persistance et de bioaccumulation, ils ont tendance à se déplacer sur de très longues distances et se déposer loin des lieux d'émission, typiquement des milieux chauds (à forte activité humaine) vers les milieux froids.

Les POP sont particulièrement dangereux pour l'Homme car ils peuvent entrer dans la chaîne alimentaire, par le biais des fruits de mer, de la viande, des œufs ou des produits laitiers.


(Source : Wikipédia)


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