Haro sur les perturbateurs endocriniens et vive la prévention !
PRA' ne participe pas à la mobilisation d'Octobre Rose.
Pourquoi ?
Parce que PRA' voit dans cette campagne annuelle une manne financière pour les labos, certains médecins, radiologues, chirurgiens plastiques-reconstructeurs-esthétiques, anesthésistes, etc. complices qui arnaquent, mutilent et tuent même des femmes inutilement, sous le prétexte fallacieux de les sauver.
Véritable marketing sanitaire jouant sur la corde sensible auprès de femmes-cibles, Octobre Rose détourne les fonds d'une urgente éradication à la source et d'une massive prévention.
RES (Réseau Environnement Santé) a publié un communiqué qui va dans notre sens.
En voici un résumé :
Le 30e anniversaire d’Octobre Rose doit être l’occasion de redéfinir la stratégie de lutte contre le cancer du sein en France et dans le monde. Les différences entre pays, les études sur les migrantes, montrent que le cancer du sein est principalement une maladie environnementale.
Or, le rôle majeur des perturbateurs endocriniens justifie une politique d’élimination à la source.
En effet, la contamination chimique joue un rôle déterminant, en priorité celle liée aux perturbateurs endocriniens (bisphénol A, perfluorés, phtalates, parabènes, cadmium, certains pesticides…). L’étude récente publiée dans la revue de référence Environmental Health Perspectives par les chercheuses du Silent Spring Institute a identifié 920 substances susceptibles d’initier ou de favoriser le développement du cancer du sein. La dimension transgénérationnelle a été démontrée chez l’humain avec le pesticide DDT, la dioxine de Seveso, le distilbène…
L’étude récente PEPS’PE de Santé Publique France classe d’ailleurs le cancer du sein dans la catégorie « Niveau de preuve suffisant » pour le lien avec les Perturbateurs endocriniens.
Sont aussi en cause la pollution atmosphérique : le travail de nuit, les rayonnements ionisants, l’alimentation ultra-transformée comme l’a montré en France l’étude NUTRI-NET.
La lutte contre le cancer du sein doit se mener à partir des connaissances scientifiques d’aujourd’hui et non des incertitudes du passé.
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