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COMMUNIQUÉ du Collectif Rochefort Vivant



13 janvier 2021

Rochefort : son dépeuplement chronique n’est pas une fatalité !


L’INSEE le confirme : depuis le début du siècle, Rochefort a perdu plus de 2 000

habitants.

Sa population stagne sous les 25 000 habitants, bien loin des 30 000 des années

cinquante ou même des 27 000 dont rêve la municipalité.


Un constat accablant


Depuis longtemps, Rochefort n’attire plus les familles mais plutôt des couples âgés

n’ayant plus d’enfants à charge.

L’occupation des logements ne cesse de baisser. Les nouveaux ont souvent une vocation

touristique ou de résidence secondaire. Quant au nombre moyen d’habitants par

logement, il est en chute libre. Et même le promoteur immobilier Acanthe prévoit un taux

de 1,35 habitant par logement dans ses projets rochefortais !

Enfin, les logements vacants se multiplient : ils ont doublé en 50 ans pour atteindre

plus de 1 300 et multiplier les friches immobilières.


Comment inverser la tendance ?


S’appuyer uniquement, comme c’est le cas depuis des années, sur une offre immobilière

dans le cadre littoral et historique de notre ville, favorise l’attractivité touristique au

détriment de l’installation de nouveaux Rochefortais.

Pour attirer des familles avec enfants (y compris de CSP+ comme en rêve la

municipalité), l’offre d’accueil doit être beaucoup plus complète :


- Un projet pédagogique qui intègre des solutions alternatives de type Freinet ou

Montessori par exemple (les projets proposés par des habitants ont toujours été

repoussés). On peut y ajouter une offre de formations post-bac supplémentaires.


- Un projet culturel qui intègre tous les âges de la vie et toutes les catégories de

population.


- Une offre alimentaire de qualité, tant dans les écoles que pour les achats de

proximité. Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) réduit considérablement les possibilités de

maraîchage. La véritable solution consiste à installer dans un premier temps des

maraîchers municipaux (sur les terres acquises par la ville) et à alimenter les cantines

locales. L’exemple de Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) a déjà été suivi avec succès

par plusieurs villes de toute taille.


- Et bien sûr une offre d’emplois durables, nécessaires à la cohésion sociale.


De plus, attirer une population nouvelle ne doit pas se faire au détriment des Rochefortais

installés de longue date.


Pour un Rochefort vivant


Tout cela conforte la démarche de Rochefort Vivant qui conteste, devant le tribunal

administratif de Poitiers, le PLU adopté en février dernier par la municipalité.

L’offre de logements nouveaux doit s’appuyer sur l’existant. Elle ne doit pas détruire les

espaces naturels de proximité : ils sont nécessaires à l’épanouissement des familles et à

la programmation d’un véritable projet alimentaire pour un maximum d’autonomie du

territoire.


Le projet économique peut s’appuyer sur :


- d’une part la tradition, avec les métiers de la rénovation de l’habitat, ou les savoir-faire

développés autour de projets (Hermione, Moulin Hubert, …)


- d’autre part l’innovation, vers des métiers nécessaires à la Transition écologique et

sociale, comme l’anticipation de la montée des eaux, ou liés aux énergies

renouvelables.


Avant tout, il faut de l’imagination pour inventer demain et créer l’envie d’un

Rochefort vivant !


Contacts :

Jean-Pierre Lartige jplartige@wanadoo.fr 0685726239

Christian Laporte cs.laporte@free.fr 0749350707

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