Le 12 décembre dernier, la Cour d'Appel de Bordeaux a interdit la mise en service du nouvel hyper-incinérateur, mais scandaleusement, le 16 janvier, le Préfet l'a autorisée, bafouant ainsi la Justice.
Depuis le 18 janvier, l'hyper-incinérateur fonctionne donc à plein régime. Lors de la réunion du SIL du 8 février, son Président Vincent Barraud a déclaré que « les frais généraux ont augmenté d'un million d'euros en raison du report de la mise en service. »
Par là, il voudrait faire croire que ce million d'euros serait perdu par la faute des opposants... Non, il faut remettre les choses à l'endroit ! Le retard de mise en service est dû au fait que, le 23 mars 2017, notre Association a fait respecter la Loi par le Tribunal de Poitiers, qui a interdit le démarrage du nouvel incinérateur prévu en octobre. Mais Vincent Barraud oublie un peu vite qu'il n'aurait jamais dû donner l'ordre à Vinci de lancer les travaux, tant que les Recours n'avaient pas été jugés ! En passant outre et en méprisant ainsi la Justice, il s'est exposé à se voir interdire le démarrage de l'usine, et surtout il nous a exposés, nous contribuables, à devoir payer « un million d'euros en raison du report de la mise en service. » C'est donc bien à Vincent Barraud que toute la faute revient ! * sans compter bien entendu les 100 millions d'euros (TTC)** d'un incinérateur inutile, dangereux, et dont la Justice le 12 décembre vient d'interdire l'usage ! ** 1 million + 100 millions, et ce n ' est pas fini, vu leur imprévoyance ! Mettre la charrue avant les bœufs, ça, ils savent le faire, Vincent Barraud et ses complices du SIL (sauf Roland Lopez et Grégory Gendre) !
Car c'est après avoir fait construire un hyper-incinérateur totalement inutile qu'ils veulent maintenant mettre en place une usine de tri des déchets (sans doute pour réduire la quantité de déchets à incinérer...).