"Je ne comprends pas que nous assistions globalement les uns les autres à la gestation d'une tragédie bien avancée dans une forme d'indifférence.
La planète est en train de devenir une étuve, nos ressources naturelles s’épuisent et la biodiversité fond comme neige au soleil, et ce n'est pas toujours appréhendé comme un enjeu prioritaire. Et surtout, et pour être très sincère, et ce que je dis vaut pour la communauté internationale, on s’évertue à entretenir voire à réanimer, un modèle économique marchand qui est la cause de tous ces désordres.
Non je ne comprends pas comment après la conférence de Paris, comment devant le diagnostic imparable qui ne cesse de se préciser et de s’aggraver de jour en jour, ce sujet est toujours relégué dans les dernières priorités."
"Posons-nous une question centrale sur nos propres responsabilités, sur nos propres contradictions, pardon de vous le dire, mais en tant que citoyen, on peut aussi se poser la question. Cela va vous paraître complètement dérisoire mais quand je vois qu'on continue à jeter ses mégots par terre, le petit geste élémentaire, est-ce que notre société est bien prête à de grands changements ? Est-ce qu'on est prêt à remettre en cause nos modes de consommation, nos modes de production ? C'est cette question qu'il faut se poser."
